Ep 14 LDDLC : Assiettes Végétales x POCASTHON

Cet article est une retranscription de l\’épisode n°14 du podcast \ »Le Dos de la Cuillère\ » que tu peux écouter ici :

Introduction :

Bonjour, bienvenue dans le dos de la cuillère. Je suis Magali, diététicienne-nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales. Ce podcast a pour but de partager mes expériences, mes rencontres et mes réflexions sur la diététique et le véganisme … Je te souhaite une bonne écoute !

Le podcasthon, c’est le premier rassemblement caritatif des podcasts francophones propulsés par Altruwe. Nous vous remercions de soutenir les associations qui seront mises en avant pendant l’événement.

Aujourd’hui, c’est un épisode un peu particulier que je sors dans le cadre de l’évènement “le podcasthon” … Qu’est-ce que c’est le podcasthon ? Pendant 7 jours, du 25 au 31 mars, plus de 300 animateurs et animatrices de Podcasts se mobilisent pour mettre en avant le monde associatif et ses valeurs.

En ce qui me concerne il y a plein d\’asso que j\’adore et que j\’aurais voulu inviter pour cette occasion mais il y en a une en particulier qui me paraissait évident de te présenter aujourd\’hui et il s\’agit de l\’association “Assiettes Végétales” …

Ce nom te dit quelque chose ? Et oui : j\’en ai parlé vite fait dans le premier épisode de ce podcast qui s\’intitulait “ mon parcours d\’étudiante (vegan) en diététique

J\’avais pu assister à une de leurs formations fin 2021 pendant mes études et franchement ça m\’avait bien aidé en me donnant des outils pratiques et de bon réflexes pour pouvoir aborder ensuite le sujet de la végétalisation des menus pendant mes stages, que ce soit en restauration collective ou en stage thérapeutique, en clinique.

Je suis donc super contente de pouvoir – bon, dans une moindre mesure, hein- leur rendre la pareille en les invitant à prendre la parole dans cet épisode. Et je te propose donc d\’écouter mon entretien avec Morgane Paris, 33 ans, parisienne de naissance et alsacienne de cœur depuis 18 ans ! D\’ailleurs, si tu es à Strasbourg tu risques de la croiser assez souvent au restaurant éthiopien Abyssinia en train de déguster un plat typique à base de haricots verts, salade, lentilles, pois cassés, épinards, etc.

Morgane a commencé à végétaliser son alimentation il y a 4-5 ans d\’abord dans une démarche environnementale puis pour le bien-être animal. Diplômée de Sciences Politiques, elle est chargée de financement chez AV depuis 2020 …

Bonjour Magali ! Donc déjà, merci beaucoup pour l\’invitation : je trouve ça super chouette la démarche du podcasthon et ta démarche à toi d’en appeler à AV pour cette mise en avant et cette discussion … Donc, merci beaucoup …

Avec grand plaisir ! Est-ce que tu peux commencer en nous racontant une histoire et la naissance de l\’association s\’il te plaît ?

Avec plaisir ! AV existe depuis avril 2018 mais la première année de notre existence on avait pas d\’argent donc du coup c\’était du bénévolat et donc c\’est vraiment à partir de 2019 qu\’on a pu par exemple recruter Cyril d\’abord à mi-temps puis à temps plein etc. Et donc commencer à vraiment se professionnaliser : ça, ça a pris quelques années mine de rien, ça a pris deux bonnes grosses années avant qu\’on puisse se dire qu\’on tenait vraiment la route, qu\’on était cohérent et qu\’on avait les bons outils d\’accompagnement … Mais du coup AV a été fondée par notamment Cyril Ernst Cyril qui, comme moi, avait fait des études de sciences politiques et en fait en tant que en tant que végan (mais pas que) enfin, il avait eu une trajectoire à la fac qui consistait à pas pouvoir aller manger au restaurant universitaire parce que il y avait pas il y avait pas d’option. Ce qu\’il trouvait super paradoxal parce que, en fait, il y avait plein de raisons pour lesquelles une option en VG ou végétale devrait être proposée et puis en plus ça avait pour effet de d\’exclure les personnes végées ou végan des restaurants universitaires … Mais ce qu\’il a vraiment poussé à prendre la focale d’AV et pas d\’une autre association ou une autre focale, c\’est que lui en fait il voulait travailler sur donc la protection de l\’environnement et aussi sur l\’augmentation du bien-être des animaux donc, la réduction de leur souffrance, déjà. Et après, il a regardé un petit peu le paysage associatif en France, il a constaté notamment qu\’il y avait des associations comme L214 qui remplissait déjà très très bien une partie de cette mission notamment sur le volet de la sensibilisation. Et sur le volet un peu plus orienté végétalisation de l\’alimentation individuelle ! Après aussi AVF qui est pas mal sur ces sur ce versant là … et donc lui c\’est dit ok je veux faire quelque chose qui soit autrement efficace et donc du coup il s\’est porté sur la restauration collective parce que la sensibilisation à la végétalisation de l\’alimentation individuelle c\’est très très bien mais on a une plus-value en France, on a une espèce de d\’exception à la française, qui est la restauration collective qui est vraiment un service public en France qui sera pas le cas si tu vas par exemple je sais pas en Pologne au Royaume-Uni etc. Tu as beaucoup moins de cantines, tu as beaucoup moins cette fenêtre là d\’opportunité pour végétaliser l\’alimentation à grande échelle et donc il s\’est dit “bah ok c\’est ça qu\’on va faire” : végétaliser l’offre, d\’abord la restauration universitaire.

Et puis ensuite, alors qu\’on a qu\’on a eu plus de moyens humains, parce que en fin 2020 on recrutait Marine Fahy, qui est également chargé de campagne et un an plus tard on recrutait Keyvan Mostafavi qui est chargé de campagne et de plaidoyer aussi … Et du coup, quand on a gagné ses moyens-là, ces moyens humains, ça nous a permi leurs de d\’ouvrir notre champ des possibles sur toute la restauration collective avec actuellement une focale relativement forte sur la restauration à destination de la jeunesse : donc, leur proposer une alternative au régime tout carné. 

Plus tu le fais tôt, plus ça marche, plus ça les intéresse, en fait !

Eh oui, l’action d’Assiettes Végétales permet non seulement d’avoir un effet immédiat en épargnant la vie de centaines de milliers d’animaux à l’échelle des milliers de repas de restauration collective servis chaque jour mais en plus, cela permet, de façon indirecte d’éduquer les futur.e.s adultes de demain (et peut-être aussi leur parents ?) à une alimentation plus végétale …

Maintenant est-ce que tu peux nous détailler les actions d\’assiette végétales pour atteindre cette mission ?

Et bien on a en fait une vision en plusieurs niveaux : 

  • le premier niveau ça va être l\’accompagnement au changement sur le terrain donc l\’accompagnement au changement des pratiques en termes d\’offre alimentaire dans les cantines : donc les cantines scolaires, universitaires, les hôpitaux, les restaurants d\’entreprise etc. Pour accompagner au changement sur le terrain, on va avoir un prisme plus local. Par exemple, on va travailler avec le CROUS de Bourgogne Franche Comté, de Rennes, etc. On va travailler avec des collectivités territoriales parce que ce qu\’il faut savoir, c\’est que pour les cantines scolaires, ce sont les collectivités territoriales qui gèrent ça ! Donc, on va aller voir les décideurs et les décideuses, leur rappeler que, encore une fois, l\’alimentation et l’offre alimentaire ne peut aller que dans un sens et c’est celui de la végétalisation … Mais on se contente pas juste de les rappeler à l’ordre, ce serait pas très utile. Du coup, ce qu\’on va faire, c\’est qu\’on va leur donner à ses décideurs·euses, mais également aux personnes qui travaillent tous les jours pour pour alimenter des millions d\’autres personnes (donc les chef·fe·s, les personnes qui sont en cuisine, qui font les repas, également les diététicien·ne·s, donc tous ces personnels-là, on va leur donner les clés d\’une offre plus végétale de qualité et qui soit à la fois intéressante pour les convives et qui soit intéressant pour l\’environnement, pour les animaux, bien entendu, mais aussi pour apporter des avantages : en termes économiques, par exemple, avec la réduction des coûts. Donc, faire de la sensibilisation au travers des économies qui peuvent être réalisées en végétalisant une partie de l\’offre et en travaillant à partir de produits bruts, en présentant la végétalisation de l\’offre aussi comme un défi professionnel : ils ont envie de bien faire leur travail et ils ont envie aussi que leur travail soit aussi un peu diversifié, et que ce soit pas tout le temps la même compote !

Et donc, de présenter la végétalisation de l’offre comme un défi et de leur donner les clés pour relever ce défi : pas juste les mettre en face d’une montagne et leur dire “allez, grimpe !”, ça aide … 

Et pour ça, on va notamment les former, les chef·fe·s, à la cuisine végétale donc cette formation à la cuisine végétale, elle est la destination des chef·fe·s, elle est gérée par l\’institut de formation Cap Veggie, dont tu as bénéficiée toi-même. C\’est effectivement Laure que tu as rencontrée, qui t’a formée, ainsi que des chef·fe·s, à la cuisine végétale. 

Et on commande également à l\’Institut de Formation Cap Veggie des recettes végétales qui sont à partir de produits bruts, donc des produits non transformés, et qui sont donc des recettes végétales qu’elle teste, qu\’elle fait approuver, etc et qui sont du coup équilibrées et goûteuses, l\’objectif étant évidemment que ce soit attrayant et que le choix VG, ce soit un choix qui devienne attractif pour les convives. Pour les personnels diététicien·nes, on a un partenariat avec l’ONAV pour former des diététiciennes et des diététiciens à la nutrition végétale

  • Il y a un deuxième volet à nos actions c\’est celui du plaidoyer national. Donc là c\’est : influencer les lois et leur application. Parce que les progrès que nous on permet de faire sur le terrain c\’est très très bien vraiment, j’en suis convaincue ! Par contre, c\’est pas suffisant … Un succès auquel a participé AV en partenariat avec le CROUS de Bretagne : ils ont mis en place 50 % de leur offre en VG tous les jours, ce qui est impressionnant, c\’est vraiment c\’est l\’un des premiers à avoir fait ça ! Mais le souci c\’est que si à l’échelon national, y a pas de directive claire pour dire que les CROUS doivent proposer du végé quotidien et dans une proportion importante, il y aura quelques bons exemples mais on s\’arrêtera là quoi … donc le travail de plaidoyer c\’est vraiment : influencer pour la production de lois qui obligent la restauration collective a développé son offre végétalienne et végétarienne. Et là il y a de l\’enjeu,  notamment sur les cantines scolaires, qui sont les grandes oubliées de la loi climat sur laquelle avait travaillé AV avec d\’autres associations comme Greenpeace et Réseau Action Climat en 2021. Donc il y a énormément d\’enjeux là-dessus.
  • Et aussi ce qu\’on va faire, ce qu\’il va faire un petit peu le liant entre les deux (accompagnement au changement en local et plaidoyer national pour promouvoir des lois pro VG à la cantine), ça va être : montrer des bons exemples de la végétalisation de l\’offre dans les cantines notamment scolaires et pour ça on a on a un outil qui est celui du label, c\’est le label Assiette Verte. Il a été conçu par AV qu\’on remet gratuitement aux collectivités territoriales qui proposent une option végétarienne ou végétale, de qualité, quotidienne et on a deux niveaux pour ce label. Donc c\’est vraiment : montrer l\’exemple, montrer qu\’il y a de bonnes choses qui se font et tout ça pour ensuite mettre ces bons exemples en série et puis les présenter au législateur en disant “bon est-ce que là ce serait pas le moment de généraliser les bons exemples qui sont déjà présents sur le territoire ?” et donc de faire une loi qui pour les cantines scolaires notamment permette à tout le monde de pouvoir manger VG si iel le souhaite tous les jours …

Donc je récapitule : 

  • premier volet d\’action d\’assiette végétales : l\’accompagnement au changement sur le terrain avec un prisme local vers les collectivités et les personnes qui travaillent en cuisine
  • le deuxième volet, c\’est un plaidoyer national grâce à des actions comme celle d\’assiettes végétales et d\’autres associations la loi impose aujourd\’hui à la restauration scolaire un repas végétarien par semaine et une option VG quotidienne dans toutes les cantines d\’État.
  • Enfin troisième volet : la diffusion et la promotion des bonnes pratiques avec le label gratuit \ »Assiette Verte\ ».

Alors effectivement, j\’ai pu le constater pendant mes stages, c\’est pas forcément un manque de bonne volonté de la part des chef·fe·s (enfin pas toutes et tous) mais il y a souvent un a priori sur la cuisine végétale : à cause sûrement d\’un manque de formation mais aussi la croyance que ces plats végétariens ou végétaliens sont pas bons ou de mauvaise qualité nutritionnelle … et du coup, bah forcément, pas appréciés de leur convives.

Et je crois qu\’AV propose quelque chose de facile et gratuit pour ces chef·fe·s réticent·e·s qui n\’ont pas forcément envie de suivre la formation proposée par Cap Veggie et AV …

En fait, les chef·fe·s sont comme toi et moi, ce sont des gens qui arrivent avec tout plein de préjugés la société dans laquelle on grandit. Du coup, c\’est tout à fait compréhensible et normal (qui plus est, dans le cadre d’un déficit de formation initiale sur le volet végétal) que les chef·fe·s, lorsqu\’on les rencontre pour la première fois, la plupart en tout cas encore, ne sont pas très ouvert·e·s au végé …

Mais comme tu dis, en fait, si on donne les clés de l\’apprentissage aux chef·fe·s, si on les intéresse aussi et si on leur montre … parce que, ce que tu disais, c\’est très vrai : il y a souvent du côté des chef·fe·s une espèce de suspicion de “ça va pas marcher, mes élèves, mes convives, ils sont pas prêts, en fait … donc là, ce que vous me proposez de faire, ça sert à rien, je vais mettre plein de plats à la poubelle” et du coup c\’est aussi pour ça que ce qu\’on fait en dehors de la formation, c’est aussi de proposer aux cantines de tester une offre plus végétale parce que quand on teste pas, évidemment, on peut pas savoir si ça marche. Donc on a un événement national qui est la semaine “tour du monde” qui a lieu en octobre pendant la semaine du goût et là on invite le plus de collectivités territoriales, de CROUS, de cantines possibles (donc, si vous avez une cantine : je fais passer un message, inscrivez-vous à la semaine tour du monde, c’est sur le site et vos élèves ils vont adorer !) donc c\’est pour tester, c’est des recettes végétales qui vont être testées chaque jour pendant une semaine et ça, en fait, ça permet de montrer que notamment les élèves, ielles sont pas si fermé·e·s que ça, à une alimentation plus végétale. C’\’est qu\’une question de goût, de présentation : de présentation visuelle, mais aussi de présentation d’intitulés des plats parce que imaginez que je vous présente 2 plats : des lasagnes aux légumes du soleil et des lasagnes végétariennes. Normalement si vous n\’êtes pas végé vous allez prendre le premier plat, pas le deuxième. Parce que “lasagne végétarienne”, ça parle à personne, on a l\’impression qu\’il y a pas de viande donc il y a “moins” alors que “lasagnes aux petits légumes du soleil” c\’est tout de suite vachement plus sexy …

C\’est génial ! Et donc, en ce moment tu m\’as dit que vous mettiez en place une campagne de sensibilisation au niveau des hôpitaux ?

En fait, ce qu\’on a constaté, c\’est que les hôpitaux, les établissements publics de santé, etc ils sont depuis le 1er janvier 2023 normalement obligés de proposer une option végétarienne chaque jour. Mais en fait, on s\’est renseigné auprès d\’acteurs et d\’actrices de ce secteur et aussi d\’acteurs et d\’actrices ministériel·le·s et on a constaté que c\’était pas le cas : la loi n\’était pas appliquée. Or, c\’est un peu le paradoxe parce que déjà, les hôpitaux c\’est gros c\’est 455 millions de repas par an donc c\’est pas rien. C\’est une loi qui n’est pas appliquée dans les hôpitaux donc, ça fait un peu bizarre de ne pas appliquer la loi dans des hôpitaux, ça fait des patients VG ou vegan qui sont mal nourris à l\’hôpital et c\’est aussi une mesure de santé publique.

Sur le site, justement, on s\’est entretenu avec Virginie Bach qui est une diététicienne liée à l\’Observatoire national des alimentations végétales et Virginie le rappelle : pour des questions de santé publique à proprement parler, la végétalisation de l’alimentation devrait être facilitée à l’échelon national.

Donc, pour toutes ces raisons, on a décidé chez AV de mener une campagne à destination des hôpitaux qui sera plus une campagne d\’influence de ce secteur pour essayer de mettre en action les acteurs du secteur hospitalier et leur rappeler que la loi existe, essayer d\’être le plus didactique possible avec eux.
Et c\’est dans ce cadre là qu\’on a lancé en ce début d\’année une pétition pour l\’application de la loi donc une option végé quotidienne dans les hôpitaux notamment et donc je profite de notre petit entretien pour vous appeler, chères toutes et tous, à aller faire un tour sur le site d’AV pour signer la pétition pour végétaliser les menus des hôpitaux. 

En fait, c\’est vraiment important de se faire entendre maintenant, parce que les hôpitaux, c\’est un endroit qu\’on fréquente souvent tous et tout à un moment de notre vie. Donc c\’est une pétition qui est importante à laquelle on tient.
Sachant qu\’on a également une pétition nationale pour végétaliser les menus à l\’échelle de toute la France donc n\’hésitez pas à aller faire un tour sur le site et à découvrir l’asso, vous y serez les bienvenu·e·s !

Le lien de cette pétition sera dans le descriptif de l’épisode.

Est-ce que tu sais aujourd\’hui quels résultats ont donné les actions d\’AV ?

Récemment, on a fait une mesure d’impact chez AV : le but c\’était de voir si on allait dans la bonne direction, si ce qu\’on faisait … ça faisait quelque chose, justement !

Donc on a on a conçu un document de mesure d\’impact grâce notamment à un donateur d\’AV qui est venu en auditeur externe et on peut déjà vous dire que jusqu\’à décembre dernier, on a pu végétaliser … enfin “convertir”, du coup 1,4 million de repas !

Sachant que d\’ici 2030, on aura converti plus de 6,4 millions de repas parce que le Conseil national des œuvres universitaires et sociales (CNOUS) s\’est engagé à ce que dans tous les restaurants universitaires de France, d\’ici à 2030, il y ait une option végé, certes, mais prise à 50 % par les élèves. Et ça c\’est notamment grâce à notre action avec les CROUS que nous pensons que cet engagement a pu aussi voir le jour.
Et aussi, il y a des départements comme la Seine-Saint-Denis, qui sont avec nous très volontaires sur l\’offre VG et qui se sont engagés aussi à augmenter le taux de prise et la fréquence du végé.


C\’est impressionnant ! Franchement, vraiment, bravo pour tout ça ! Qu\’est-ce qu\’on peut faire, nous, pour vous aider dans vos actions ?

Signer la où les pétitions : elles se trouvent très facilement sur le site dès la première page. Vraiment, on vous invite à signer  ça prend une minute de signer une pétition et ce sera très utile pour nous ! Et pour vous aussi, pour faire entendre votre voix !

Aussi, n\’hésitez pas à aller sur le site et commencer à vous intéresser à ce que fait AV : peut-être que c\’est un sujet qui qui vous plaît en fait, qui vous touche d\’une façon directe ou indirecte. 

On a aussi conçu avec Cap Vegiie des recettes végétales, mais en format individuel ! donc en format familial, 4 personnes. Elles sont aussi disponibles sur notre site, ça peut être un truc sympa d\’avoir sous format PDF des petites recettes pour vous inspirer directement chez vous.

Et si vous êtes convaincu·e·s par ce qu\’on fait : si par exemple, vous vous abonnez à la newsletter et que vous trouvez que que l\’association avance bien, de façon efficace, n\’hésitez pas à faire un don parce qu’on a toujours besoin d\’argent (justement je suis bien placée pour le savoir !).

Et pour terminer, parce que là, j\’en ai raconté des choses sur l’asso mais pour rappel, on pourrait pas faire ce qu\’on fait actuellement sans les personnes qui nous soutiennent, qui nous donnent de la visibilité, comme toi Magali aujourd\’hui, qui nous donnent aussi du temps, qui nous donnent de l\’argent, qui nous donnent de l\’attention … donc je tiens vraiment au nom de toute l\’équipe, qui est certes pas grande, mais qui est plein de gratitude là-dessus à remercier les personnes qui font des dons : les donateurs et donatrices, qu\’elles soient ponctuelles ou mensuelles, merci beaucoup ! Nous, chaque mois, on sait qu\’on travaille grâce à vous et donc voilà merci beaucoup !

Merci à Morgane d\’avoir accepté cette interview et merci à tous les membres de l\’association Assiettes Végétales : vous faites un boulot incroyable !

Merci au podcasthon d\’avoir mis en place cet événement qui me donne l\’occasion de parler de cette association qui me tient à cœur et comme je le disais plutôt : dans le descriptif de l\’épisode j\’ai mis les liens des actions dont on a parlées avec Morgane donc n\’hésite pas à y faire un tour pour les soutenir, c\’est vraiment tout le but de cet épisode !

Outro : c’est la fin de cet épisode. J\’espère que tu auras pris autant de plaisir à l\’écouter que moi à le produire ! N\’hésite pas à t\’abonner pour être averti·e de chaque nouvelle sortie et si tu le souhaites, tu peux laisser un avis sur ta plateforme d\’écoute préférée, ça m\’aidera beaucoup \"❤️\" Si tu as des questions ou que tu souhaites échanger, tu peux aussi me retrouver sur Instagram sur ma page le.dos.de.la.cuillère.podcast. Et bien sûr, si tu penses que ce podcast pourrait aussi intéresser ton entourage, ne te retiens surtout pas de le partager et d’en parler autour de toi 😅 A bientôt !


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